9 Français sur 10 manquent de
vitamine D à la saison froide
- Campagne d'information sur le rôle de la vitamine D dans la prévention des cancers
- Diffusez ce message à vos proches et vos amis pour les inciter à faire doser leur vitamine D en octobre-novembre par leur médecin et le faire corriger si nécessaire
Le grand public et les médecins connaissent encore mal les bénéfices d’un taux optimal de vitamine D dans la protection contre le risque de cancer. Les pouvoirs publics restant muets sur ce sujet, LaNutrition.fr lance donc cet automne une campagne d’information pour les informer. « Le lien entre la survenue d’un cancer et le taux de vitamine D a été étudié principalement pour les cancers du sein, du côlon, de la prostate, explique le Dr Brigitte Houssin, auteur du guide Vitamine D mode d’emploi. Pour les personnes avec les taux les plus bas de vitamine D, le risque de ces cancers est multiplié par 1,6 pour celui de la prostate et jusqu’à presque 2 fois pour le cancer du côlon. »
Ce sont les Dr Frank et Cedric Garland qui les premiers ont formulé l’hypothèse d’une association entre un taux bas de vitamine D et le risque de cancer, après avoir observé que l’incidence du cancer du côlon est 3 fois plus élevé dans l’Etat de New York (nord des Etats-Unis) que dans celui du Nouveau-Mexique (sud). Leur étude Do sunlight and vitamin D reduce the likelihood of colon cancer? a été publiée en 1980.
Voici 10 points importants concernant vitamine D et cancer à diffuser largement autour de vous
- De nombreuses études ont montré qu’on diminue son risque de cancer du côlon, du rectum, du sein, de la prostate, lorsqu’on a suffisamment de vitamine D.
- Les personnes qui dans l’enfance ont été les plus exposées au soleil ont un risque de cancer du sein et de la prostate réduit.
- Les personnes dont le niveau sanguin de vitamine D est le plus élevé lors d’un diagnostic de cancer ont un taux de survie deux fois plus élevé que celles dont les taux sont les plus bas.
- Dans une étude, lorsque le diagnostic de cancer du sein, du côlon, de la prostate, est posé en été, le taux de survie est supérieur à celui des personnes dont le diagnostic a été fait en hiver.
- Les apports conseillés en vitamine D en France pour les adultes (200 UI/j) sont ridiculement bas et ne peuvent donc contribuer à la prévention des cancers.
- Les aliments enrichis en vitamine D, qui apportent une fraction de ces doses officielles conseillées n’ont donc aucun effet sur les maladies susceptibles d’être améliorées par la vitamine D.
- L’exposition solaire de la plupart des adultes en été, est généralement insuffisantepour assurer un taux sanguin optimal de vitamine D (40 ng/mL) surtout si l’on utilise des écrans solaires et qu’on s’expose aux heures les moins chaudes comme le recommandent à tort les autorités sanitaires.
- Les réserves de vitamine D faites en été sont généralement épuisées à la fin de l’été(entre le 15 septembre et le 15 octobre) et la majorité des adultes manquent de vitamine D en hiver.
- Adultes et enfants devraient faire doser leur taux de vitamine D avant l’hiver et le faire corriger le cas échéant par le médecin.
- Le moyen le plus efficace d’améliorer son statut en vitamine D, c’est de s’exposer au soleilaux beaux jours, et de prendre à la saison froide des suppléments de vitamine D3 qui peuvent être prescrits par tous les médecins.
Commentaire de Jean-Marie Magnien
Depuis plusieurs années, j’observe l’évolution de ce qui s’écrit sur la Vitamine D. Son action dépasse très largement le métabolisme du calcium. Son rôle vis-à-vis du calcium ressemble à celui d’un réceptionniste d’hôtel qui consiste à gérer les entrées des clients en fonction des possibilités de l’hôtel. Quand les chambres sont toutes occupées, on n’accepte plus de clients. De même, la Vitamine D sous l’influence d’une hormone, la Parathormone (PTH), règle les entrées du calcium en fonction des besoins. Ainsi, prendre beaucoup de calcium ne sert strictement à rien. Comme dans un hôtel, l’organisme affiche complet, on attend que des chambres se libèrent.
Depuis plusieurs années, j’observe l’évolution de ce qui s’écrit sur la Vitamine D. Son action dépasse très largement le métabolisme du calcium. Son rôle vis-à-vis du calcium ressemble à celui d’un réceptionniste d’hôtel qui consiste à gérer les entrées des clients en fonction des possibilités de l’hôtel. Quand les chambres sont toutes occupées, on n’accepte plus de clients. De même, la Vitamine D sous l’influence d’une hormone, la Parathormone (PTH), règle les entrées du calcium en fonction des besoins. Ainsi, prendre beaucoup de calcium ne sert strictement à rien. Comme dans un hôtel, l’organisme affiche complet, on attend que des chambres se libèrent.
L’action de la vitamine D est capitale dans le système immunitaire, elle module son action. Le terme de moduler signifie qu’elle limite des réactions immunitaires inflammatoires qui sont anormales et qui portent préjudice à l’efficacité du système immunitaire. Cette action a été utilisée en enrichissant des crèmes en vitamine D pour diminuer l’inflammation dans les psoriasis. On le faisait sans comprendre le mécanisme. Cette action de modulation immunitaire prends une importance bénéfique dans tout ce qui mobilise le système immunitaire contre les infections divers (virales, bactériennes, etc.), les cancers, les maladies auto-immunes, etc.
Il m’a fallu beaucoup de temps pour admettre que la dose efficace journalière de Vitamine D3 se situait entre 2000 et 4000 UI. (Unités Internationales) Le seul fait d’évoquer un taux par milliers peut faire peur, mais si on s’exprime de façon pondérale, notre regard change. En effet 40 UI = 1 µg, soit 1/1000 ème de milligramme, c’est peu. Ainsi 1000 UI correspond à 25 µg, soit 0,025 mg.
A titre personnel, je préfère utiliser comme vecteur de la Vitamine D3, un mélange d’huiles équilibrées en oméga 3 et oméga 6. La vitamine D est très soluble dans l’huile, on dit qu’elle est liposoluble. Je réalise donc un mélange de Vitamine D3 avec l’huile de la façon suivante : je prends un litre d’huile équilibrée en oméga 3 et oméga 6, auquel j’ajoute les ¾ d’une ampoule d’Uvédose à 100.000 UI. Cela me donne environ 750 UI de D3 par cuillère à soupe de ce mélange d’huiles. Il est évident que je ne bois pas cette huile à la cuillère ! J’utilise ce mélange d’huile pour faire mes sauces de salades et arroser mes féculents, mes légumes, mes soupes. Cela se fait dans l’assiette, en dehors de la cuisson, car ce mélange d’huiles est trop sensible aux hautes températures.
Mon expérience et celle d’une communauté monastique de 50 moines, nous indique que la consommation moyenne de cette huile est de 3 à 4 cuillères à soupe par jour, soit environ 2000 à 3000 UI par jour de vitamine D3. La seule difficulté est de faire admettre cette technique au corps médical. Pourtant, en cancérologie depuis les travaux du Professeur Lucien Israël, on espace et on diminue les doses de la chimiothérapie pour être plus efficace, cela s’appelle la technique métronomique, terme issus du métronome utilisé en musique. Des doses journalières se sont toujours montrées plus efficaces que des doses élevées.
Si vous avez peur de ma technique, pourquoi n’avez-vous pas peur de prendre régulièrement une ampoule d’Uvedose dosée à 100.000 UI ? Vous pouvez mettre seulement la moitié de l’ampoule dans un litre de mélange d’huiles, dans ces conditions, la cuillère à soupe représentera environ 500 UI, soit un apport journalier voisin de 1500 à 2000 UI. La plus grande difficulté se situe dans la délivrance de l’ampoule d’Uvédose dans votre pharmacie, car ce produit est sur ordonnance. Il faut donc trouver un médecin qui comprenne le bien fondé de cette approche. La question à poser au médecin : Pourquoi donnez-vous des doses journalières aux nourrissons et pas aux adultes ?
Il existe un processus de transformation chimique de la Vitamine D3 en forme active le Calcitriol, véritable Vitamine D active au niveau cellulaire. On l’appelle aussi 1,25 Dihydroxy Cholécalciférol ou 1,25 (OH) 2 D.
Pour que cette transformation chimique s’effectue correctement, il faut que les enzymes fonctionnent correctement. Si vos enzymes de nature protéique sont oxydés, les transformations chimiques seront difficiles, elles le seront encore plus, si vous êtes carencés en vitamines et minéraux. En effet beaucoup d’enzymes requièrent la présence de micronutriments pour fonctionner. On dit d’eux qu’ils sont des co-facteurs, tout comme le menuisier est le co-facteur de la scie.
Jean-Marie Magnien Pharmacien Biologiste
Ancien Interne et Assistant Biologiste des Hôpitaux de Lyon
Diplômé d’Immunologie, d’Hématologie, de Diététique et de Nutrithérapie
Diplômé d’Immunologie, d’Hématologie, de Diététique et de Nutrithérapie
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La vitamine D peut réduire le risque de décès de 77 %
Dans la série des nouvelles qui n'ont pas été publiées par Le Figaro (ni par les autres quotidiens français), il y a cette étude qui nous concerne tous, et qui a été présentée lors des sessions scientifiques de l'American Heart Association (association américaine pour le cœur) de 2009. En deux ans, elle n'a toujours pas eu le temps de traverser l'Atlantique ! C'est donc sur nos épaules que repose, une fois de plus, la responsabilité d'en informer le très sélect public de S&N...
Déficit chronique dans les pays du Nord
La vitamine D est principalement produite par la peau, à partir du cholestérol et sous l'effet du soleil. Les populations sont donc très largement déficitaires en vitamine D dans les pays du Nord. Pendant les périodes hivernales, ce déficit prend des allures d'épidémie, surtout parmi les populations qui vivent à l'intérieur du fait de leur travail ou de leur état de santé.
Beaucoup de parents sont aujourd'hui convaincus qu'ils doivent couvrir leurs enfants, et leur mettre chapeau et crème solaire dès qu'apparaît le beau temps. Le résultat est que les enfants ne synthétisent plus assez de vitamine D.
Indignez-vous face à la propagande anti-soleil !
S'il est en effet plausible qu'un lien existe entre coups de soleil à répétition et apparition de mélanomes (une forme de cancer de la peau), le soleil a par ailleurs de multiples bienfaits sur la santé, qui font plus que compenser le risque de mélanome, risque qui n'est même pas rigoureusement prouvé aujourd'hui.
La vitamine D dont vous avez besoin
La vitamine D est présente dans les poissons gras, le beurre et le foie. Il faut donc manger régulièrement de ces aliments, sans se faire d'illusions toutefois. Même si vous en mangez beaucoup, les apports alimentaires de vitamine D ne représenteront jamais plus de 15 % de vos besoins.
La vitamine D contre la dépression et le cancer
Les suppléments de vitamine D prescrits par un médecin permettent de soigner la dépression annuelle saisonnière, particulièrement lorsqu’ils sont associés à la luminothérapie, le traitement de référence pour cette maladie.- De nombreuses études ont montré qu’on diminue son risque de cancer du côlon, du rectum, du sein, de la prostate, lorsqu’on a suffisamment de vitamine D. (4)
- Les personnes qui dans l’enfance ont été les plus exposées au soleil ont un risque de cancer du sein et de la prostate réduit.
- Les personnes dont le niveau sanguin de vitamine D est le plus élevé lors d’un diagnostic de cancer ont un taux de survie deux fois plus élevé que celles dont les taux sont les plus bas.
- Dans une étude, lorsque le diagnostic de cancer du sein, du côlon, de la prostate, est posé en été, le taux de survie est supérieur à celui des personnes dont le diagnostic a été fait en hiver.
- Les apports conseillés en vitamine D en France pour les adultes (200 UI/jour) sont ridiculement bas et ne peuvent donc contribuer à la prévention des cancers.
- Les aliments enrichis en vitamine D, qui apportent une fraction de ces doses officielles conseillées n’ont donc aucun effet sur les maladies susceptibles d’être améliorées par la vitamine D.
- L’exposition solaire de la plupart des adultes en été, est généralement insuffisante pour assurer un taux sanguin optimal de vitamine D (40 ng/mL) surtout si l’on utilise des écrans solaires et qu’on s’expose aux heures les moins chaudes comme le recommandent à tort les autorités sanitaires. (5 et 6)
Peu de risque d'intoxication
Je vous ai indiqué plus haut que la dose journalière de vitamine D qui paraît raisonnable aujourd'hui au vu des recherches scientifiques est de 1000 à 2000 UI par jour. Vous devez toutefois savoir que cela représente déjà soit cinq à dix fois ce que les autorités sanitaires françaises recommandent officiellement ! (sans que l'on sache d'ailleurs sur quoi elles se basent).
Les recommandations officielles pourraient être fortement relevées
Il y a quelques mois à peine, des chercheurs américains de l'Université de Californie, de l’Ecole de médecine de San Diego et de l’université Creighton à Omaha, parmi lesquels deux des plus grands noms de la recherche sur la vitamine D, ont calculé que les recommandations officielles en vitamine D (200 UI/jour en France) sont bien trop faibles pour atteindre les niveaux sanguins de cette vitamine qui permettent de prévenir le cancer du sein et d’autres maladies chroniques. Leurs conclusions ont été publiées le 21 février 2011 dans le journal Anticancer Research.
Pour conclure...
Adultes et enfants devraient donc faire doser leur taux de vitamine D avant l’hiver et le faire corriger le cas échéant par le médecin, pour réduire leur risque de nombreuses maladies, qui ne se limitent pas au rachitisme, mais concernent aussi la dépression, les maladies cardio-vasculaires, et même le cancer.Jean-Marc Dupuis Association ANAMACaP
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